Les bénéficiaires de l’AVAD

Avis de « M. D. »

J’ai 90 ans et je fais appel à l’AVAD depuis 15 ans ! Ils font mon ménage et parfois les courses. Tout se passe très bien. C’est du bon boulot et ils sont sympas. Un point est fait chaque année. Mais s’il y a quelque chose entre temps, je contacte Julie. C’est aussi à travers sa voix que je connais l’AVAD.

Avis de « Mme D. »

Mon fils Florian a 20 ans. Il est polyhandicapé. Il y a 5 ans, j’ai ressenti le besoin d’être aidée dans les gestes du quotidien : pour sa toilette, ses repas, les balades et le stimuler. Après avoir obtenu l’accord de la MDPH, j’ai contacté 5 structures et à chaque fois on me répondait qu’elles ne proposaient pas ce type de prestations pour les enfants, qui plus est, poly handicapés. J’ai appelé l’AVAD qui m’a fait dans un premier temps la même réponse. Mais, face à mon désarroi, j’ai été entendue. L’AVAD est venue à la maison, a fait une évaluation et on s’est lancé ensemble. J’avais un peu peur des roulements de personnel. Les nouvelles personnes, ce n’est pas le fort de Florian… Mais depuis 3 ans, c’est Véro, aide-soignante à l’AVAD, qui s’occupe de Florian et ça roule ! Elle est pro et tout se fait dans la bonne humeur. J’ai une totale confiance. Un lien s’est créé entre eux. Ils sont complices. Ils s’aiment bien. Il faut dire qu’elle vient tous les jours ! Et c’est plus facile puisqu’elle habite juste à côté de la maison.
Quand elle ne peut pas venir, elle est remplacée. Nos demandes et remarques sont entendues. C’est appréciable. Aujourd’hui, nous avons une seconde personne pour nous aider. Elle vient d’une autre structure. Elles s’entendent et travaillent bien ensemble.
Grâce à Véro, j’ai du temps pour moi. Elle apporte bien plus que des soins : elle permet l’équilibre de ma famille. Tout le monde a retrouvé sa place et notamment les frères de Florian.
Avec du recul, je comprends pourquoi j’avais essuyé autant de refus au départ. Ce n’est pas rien de s’occuper d’un jeune polyhandicapé. C’est un métier qui demande de la technicité et une dose d’humanité. Il n’est pas assez reconnu.

Avis de « Mme B. »

J’ai fait appel à l’AVAD pour s’occuper de ma grand-mère, Micheline. Elle a 91 ans. C’est Rebecca, une Auxiliaire de vie qui lui vient en aide pour sa vie courante : ses courses, la préparation de ses repas, son ménage… Je suis très exigeante, je le sais. Et Micheline, même si elle n’ose trop rien dire, est ancienne dame de ménage ! Alors quand elle dit que Rebecca est super…
Au-delà de ces actes techniques, je recherche une personne enthousiaste, bienveillante, délicate, avec du tact mais aussi du bon sens. Qu’elle suscite l’envie, l’entrain. Qu’elle sorte faire les courses avec elle pour multiplier les interactions sociales. La relation est importante à mes yeux et si possible dans la continuité. C’est ce que j’ai trouvé à l’AVAD, ils comprennent nos besoins. L’objectif est que ma grand-mère reste le plus longtemps possible chez elle. Elle est dans son environnement. C’est plus agréable et certainement moins coûteux. Rebecca est là exclusivement pour elle et lui est entièrement dévouée. Indirectement, elle m’aide moi pour que je puisse aider ma grand-mère sur la longueur.

Les avis sur l'AVAD, Association Valenciennoise d'Aide à Domicile

Les salariés de l’AVAD

Mme G. Aide à Domicile

Mon métier consiste à aider les personnes âgées ou plus jeunes mais handicapées à la vie du quotidien, aux gestes courants. Ça leur permet de rester à la maison le plus longtemps possible et dans de bonnes conditions. Je m’occupe de leur linge, du repassage, de l’entretien de la maison. Je les aide pour les repas et les accompagne pour faire leurs courses, pour les balades ou pour des rendez-vous médicaux. Ces sorties sont essentielles pour leur moral !
Je fais ça avec le cœur. Depuis toute petite, j’ai besoin d’apporter mon aide. Mon parcours de vie m’a amené là. Je suis à ma place. Et les usagers le ressentent.
J’ai exercé différents métiers avant celui-ci comme le secrétariat. Je travaille depuis 5 ans à l’AVAD. J’ai suivi une formation et peu à peu j’ai fait mon expérience et la confiance s’est installée avec les gens que j’aide. Je suis encore des formations comme celle pour apprendre les bonnes postures. Il faut préserver sa santé. C’est important. Il faut prendre soin de soi pour prendre soin des autres ! Mon objectif : suivre une formation pour devenir aide-soignante.

Mme B. Auxiliaire de Vie

J’ai été Secrétaire comptable et puis mon expérience personnelle m’a amenée à faire ce que j’aimais : m’occuper des personnes âgées. Grâce aux formations proposées par l’AVAD et à l’expérience acquise sur le terrain, je fais ce métier maintenant depuis 9 ans.
Il s’agit de faire les toilettes et de s’occuper des repas : les préparer, les réchauffer mais aussi solliciter les personnes âgées pour qu’elles mangent.
Il faut les stimuler, autrement, elles ne se nourrissent pas !
J’aime mon métier aussi car je bouge beaucoup et je suis autonome. Je vois tous les jours les mêmes personnes, on finit par se connaître.
Elles prennent autant soin de moi que je prends soin d’elles !
On échange et on apprend beaucoup à leur contact. C’est un métier passion !

Mme G. Manager

Je pars du besoin d’une personne âgée pour concrétiser la meilleure prise en charge possible.
Notre force ? L’AVAD est une structure importante, organisée et qui existe depuis de nombreuses années.
Ce qui fait notre différence ?
Je pense que nous avons une autre approche de notre métier car nous sommes une association et pas une entreprise.
Nous avons donc le goût de l’aide, de l’accompagnement. Nous sommes peut-être plus proches, plus attentives, dans l’humain.
Ce qui me va plutôt bien puisque j’ai une formation de chargé de projet dans l’humanitaire !
Ça fait partie de nos valeurs. C’est notre ADN. Même si cela n’empêche pas le professionnalisme !

Mmes D. et C. Référentes Equipes

Dans le cadre de la micro-sectorisation, des missions transversales ont vu le jour. A chaque secteur, son manager. Notre rôle ?
Nous mettons en place toute l’organisation humaine et matérielle pour une prise en charge optimale de l’usager en fonction de son état de santé et de son évolution. Cela passe donc par la gestion du personnel de terrain, l’interface avec les familles pour répondre au mieux à leurs besoins et être force de propositions, le contact avec l’ensemble des partenaires (hôpitaux, Département, Caisses de retraites, assistantes sociales, infirmières…).
C’est une mission riche et variée. Nous nous sentons utiles pour nos équipes et pour nos usagers grâce à une organisation huilée et des ressources au bon endroit au bon moment.
Nous savons par exemple qu’il est essentiel pour nos bénéficiaires d’avoir toujours le même intervenant. A nous de faire le nécessaire pour que cela soit possible et pour qu’ils puissent compter sur nous 7j/7.

Mme M. Manager

Ma mission consiste à assurer la continuité du service 7j/7, 365 jours/an et de 7 à 19h. Nous nous devons d’être toujours là !
J’organise donc le travail de chaque intervenant. Ça veut dire planifier, anticiper, pallier les potentielles absences, traiter les urgences, intégrer de nouvelles ressources.
Il y a beaucoup de logistique. Il faut trouver des solutions et imaginer des astuces.
Je crois que cela fonctionne grâce à l’esprit d’équipe qui existe entre nous toutes, à notre investissement et à notre préoccupation commune : le bien-être de l’usager.
C’est un métier à challenge, d’écoute. Il faut aimer la pression et savoir s’adapter ! Mais au bout du compte, c’est très valorisant de voir que ça fonctionne !

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